Droits de l’homme

18/03/2006
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Depuis quelques jours, neuf prix Nobel sont à la tête d’un appel aux “intellectuels, artistes, activistes sociaux, hommes et femmes de bonne volonté” du monde entier. Il s’agit de José Saramago, Portugal, Nadine Gordimer, Afrique du sud, Mairead Corrigan Maguire, Irlande du nord, Harold Pinter, Royaume uni, Adolfo Pérez Esquivel, Argentine, Rigoberta Menchú, Guatemala, Wole Soyinka, Nigéria, Dario Fo, Italie, et Zhores Alfiorov, Russie. Dans un texte bref, ils appellent à ce qu’on se joigne à eux. Plus de 2300 personnes de tous les continents, de différentes tendances politiques, et d’une grande diversité culturelle, les ont déjà rejoints, par exemple Harry Belafonte, Danny Glover et Alice Walker des Etats-Unis, Eduardo Galeano et Mario Benedetti d’Uruguay; Naomi Klein du Canada... Quel est le sens de leur appel? Il s’agit de quelque chose de très simple, nécessaire et urgent: ils souhaitent que cesse « l’hypocrisie dans le domaine des droits de l’homme », à la Commission du même nom (Commission des droits de l’homme de l’ONU), qui, cette année, ouvre sa 62ème session le 20 mars. Parmi eux Danielle Mitterrand, Gérard Depardieu, et Pierre Richard, de France, Joaquín Sabina, Alfonso Sastre et Andrés Sorel, d’Espagne, Tariq Ali, du Pakistan, Samir Amin, d’Egypte, François Houtart, de Belgique... « Les Etats-Unis et leurs alliés de l’UE ont empêché à plusieurs reprises que cette Commission se prononce contre les violations massives et systématiques des Droits de l’homme menées au nom de la-dite guerre contre le terrorisme ». C’est ce que soutiennent dans leur appel Ignacio Ramonet, de France, Susan George, des Etats-Unis/France, Howard Zinn et Ramsey Clark, des Etats-Unis, Ettore Scola et Gianni Miná, d’Italie; Alicia Alonso, Silvio Rodríguez et Pablo Milanés, de Cuba... “Notre appel”, poursuivent les signataires, tels Manu Chao et Sergent Garcia, d’Espagne/France, Luis Sepúlveda, du Chili, Martin Almada, du Paraguay; Lucius Walker, des Etats-Unis; Leonardo Boff, Frei Betto et Emir Sader, du Brésil, vise à ce que « la Commission des Droits de l’homme, ou le Conseil qui la remplacera » exige « la fermeture immédiate des centres de détention arbitraire créés par les Etats-Unis » comme la base navale de Guantanamo, « et l’arrêt de toutes les violations flagrantes contre la dignité humaine ». Cet appel n’a rien d’exagéré ni d’erroné: L’hypocrisie de la Commission de l’ONU doit cesser, afin que la vérité limpide démontre que le plus grand violeur de droits de l’homme dans le monde est le gouvernement des Etats-Unis. Ni plus ni moins. Pour le bien et la paix de toute l’humanité. - Hernando Calvo Ospina, Journaliste et écrivain, Colombie/France
https://www.alainet.org/fr/articulo/114682
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