Alerte sur la campagne de ‘déstabilisation’ contre le gouvernement argentin
28/01/2015
- Opinión
«Le Réseau d’Intellectuels, d’Artistes et de Mouvements Sociaux en Défense de l’Humanité » a dénoncé une campagne « de déstabilisation des médias hégémoniques internationaux » contre le gouvernement argentin de la présidente Cristina Fernández de Kirchner après la mort du procureur Alberto Nisman sur laquelle la justice enquête.
Le groupe, composé d’intellectuels, artistes, hommes de science, militants des mouvements sociaux... a souligné que la campagne actuelle se conjugue avec l’attaque menée contre la souveraineté nationale de la part des fonds vautours et s’inscrit dans l’offensive de Washington contre les gouvernements progressistes de l’Amérique Latine.
Voici le texte intégral :
En défense de la souveraineté Argentine
Le Réseau d’ Intellectuels, d’Artistes et des Mouvements Sociaux en Défense de l’Humanité dénonce la campagne de déstabilisation des médias hégémoniques internationaux, en lien avec les forces de la droite autochtone, contre le gouvernement légitime de la présidente Cristina Fernández de Kirchner depuis la mort du procureur Alberto Nisman sur laquelle la justice argentine enquête. Cette campagne se conjugue avec l’attaque menée contre la souveraineté nationale de la part des fonds vautours et s’inscrit dans l’offensive de Washington contre les gouvernements progressistes de l’Amérique Latine et des caraïbes.
Nous nous prononçons contre les manipulations de la presse, des groupes multimédias concentrés, dont les têtes visibles sont le quotidien La Nacion et le groupe Clarin qui ont cherché à rendre responsable l’Exécutif de l’assassinat supposé du procureur, qui avait accusé le gouvernement d’élaborer un plan pour cacher la responsabilité que pouvait avoir l’Iran dans les attaques criminelles perpétuées à Buenos Aires contre l’ambassade de l’Israël en 1992 et l’Association Mutuel Israélite Argentine (AMIA) en 1994.
Nous assumons comme nôtres les déclarations de juristes reconnus comme les docteurs Eugenio Zaffaroni et Julio Maier, la position officielle de l’Association Argentine des Juristes, ainsi que des hautes autorités d’Interpol et de la presse spécialisée qui ont démontré que la plainte de Nisman ne possédait pas le minimum de preuves nécessaires pour être admise judiciairement, comment cela a été démontré à plusieurs reprises ces derniers temps par deux juges de la justice fédérale. Le « plan délictueux » dénoncé par le procureur n’est que la loi votée par les deux Chambres du Congrès de la Nation : le « Mémorandum d’Entente avec l’Iran », conçu pour sortir de l’impasse dans laquelle la cause de l’AMIA avait stagné pendant vingt ans.
Par ailleurs, comme il a été clairement prouvé dans des dépêches déclassifiées par WikiLeaks, la soumission du procureur Nisman aux directions de l’ambassade des États-Unis d’Amérique en Argentine, à la CIA et au Mossad jette un lourd voile de soupçons sur son indépendance à certaines nébuleuses internationales du pouvoir et l’aptitude d’une enquête réalisée sous telles influences.
L’absence de la solidité nécessaire pour exiger la déclaration du chef de l’État - avec toute la gravité institutionnelle qu’une telle accusation implique -, ainsi que la lutte interne sordide au sein du Secrétariat d’Intelligence de l’Argentine désormais dissous (remplacé comme la présidente Cristina Fernández de Kirchner l’a annoncé dans son discours du 26 janvier, par une Agence Fédérale d’Intelligence) où des éléments récemment déplacés de la S.I. essaient d’éroder la figure présidentielle, ont pour objectif de nuire aux chances du candidat du kirchnerisme lors des proches élections présidentielles et, avec cela, empêcher la poursuite des politiques sociales et de souveraineté nationale, en les conditionnant à des instances judiciaires sans scrupule et à la volonté de groupes de médias qui avec leur immense pouvoir manipulent sans cesse à l’opinion publique.
Le Réseau en Défense de l’Humanité, composé de milliers d’intellectuels, artistes, hommes de science, militants des mouvements sociaux du monde entier, appelle à être vigilant sur le développement du plan déstabilisateur contre l’Argentine, le pays où, en 2005, il a été enterré, ledit Accord de Libre-échange des Amériques (ALCA) et dont le rôle a été déterminant dans le processus d’unité et d’intégration de la Grande Patrie.
Réseau de Réseaux Chez la Défense de l’Humanité, janvier 2015.
Adhésions
Premières signatures
Pablo González Casanova (México) ; Miguel d’Escoto Brockmann (Nicaragua) ; Stella Calloni (Argentina) ; Martin Almada (Paraguay) : Miguel Concha Malo (México) ; Theotonio dos Santos (Brasil) ; Hugo Moldiz (Bolivia) ; Horacio López (Argentina) ; Atilio Boron (Argentina) ; James Cockcroft (Canadá) ; Ricardo Forster (Argentina) ; Aldo Díaz Lacayo (Nicaragua) ; Luis D’Elia (Argentina) ; Jorge Veraza (México) ; Eva Golinger (Estados Unidos) ; Carmen Bohórquez (Venezuela) ; Omar González (Cuba) ; Arnold August (Canadá) ; Pablo Ferreyra (Argentina) ; Elma Beatriz Rosado (Puerto Rico) ; Javier Couso (España) ; Héctor Díaz-Polanco (México) ; Hildebrando Pérez Grande (Perú) ; Danny Rivera (Puerto Rico) ; Katiuska Blanco (Cuba) ; Andrés Barreda (México) Winston Orrillo (Perú) ; Camille Chalmers (Haití) ; Gilberto López y Rivas (México) ; Salim Lamrani (Francia) ; Mónica Bruckmann (Brasil) ; Fernando Buen Abad (México) ; José Steinsleger (México) ; Ángel Guerra Cabrera (Cuba) ; Katu Arkonada (País Vasco) ; Mario Toer (Argentina) ; Héctor Poggiese (Argentina) ; Nayar López Castellanos (México) ; Carlos Fazio (México) ; Luis Hernández Navarro (México) ; Fernando Rendón (Colombia) ; Darío Salinas (México) ; María Nela Prada (Bolivia) ; Rosa C. Báez (Cuba) ; Ángeles Diez Rodríguez (España) ; Jonathan Tea (Argentina) ; Luciano Vasapollo (Italia) ; Ramón Chao (España) ; Roberto Montoya (España) ; Winston Orrillo (Perú) ; Bruno Portuguez (Perú) ; Ricardo Flecha (Paraguay) ; Marilia Guimaraes (Brasil) ; Ricardo Bajo (Bolivia) ; José Miguel Candía (México) ; Marcelo Colussi (Guatemala) ; Carlos Prigollini (México) ; Fanny Palacios Izquierdo (Perú) ; Ramón Pedregal Casanova (España) ; Gabo Sequeira (Argentina) ; Carlos Molina Velásquez (El Salvador) ; Rita Martufi (Italia) ; Montserrat Ponsa Tarres (España) ; Walter Martínez Alves (México) ; Vicente Otta (Perú) ; Techi Cusmanich (Paraguay) ; Pilar Roca (Perú) ; Rosina Valcárcel (Perú) ; Alfredo Vera (Ecuador) ; Gustavo Espinoza (Perú) ; Estelle Leroy-Debiasi (Francia) ; Carlos Debiasi (Argentina-Francia) ; (...)
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