Venezuela : Indignation

09/06/2020
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L'indignation est le moins que nous puissions exprimer en tant que citoyens vénézuéliens ou en tant « qu'équipage de ce navire appelé planète Terre » comme dit notre Walter Martínez, en entendant le « chancelier » de l'Union Européenne, Josep Borrell, évoquer la rencontre du Club des Donateurs destinée à prendre soin des migrants vénézuéliens dans l’hémisphère américain.

 

Indignation parce que ceux qui soutiennent les mesures coercitives unilatérales contre notre pays pendant la pandémie de COVID-19 cherchent maintenant à s'ériger en paladins de la solidarité et engagent une opération de blanchiment de leur image ou de diversion en utilisant le thème récurrent des migrants vénézuéliens.

 

Indignation parce que ceux qui gardent le silence face aux actions du Gouvernement étasunien contre les Vénézuéliens qui comprennent le sabotage de l'arrivée de combustible dans le pays et ignorent l'appel d'Antonio Guterrez à lever les mesures coercitives unilatérales se vantent maintenant de vouloir faire partie de la solution. Une contradiction inattendue, ils provoquent le problème et ensuite font semblant de chercher à trouver des solutions.

 

Indignation parce que de ce côté de l'océan, les chefs de Gouvernements du Groupe de Lima se frottent las mains alors que leur indifférence envers le peuple est évidente au point que les rapports épidémiologiques désignent notre région comme le prochain épicentre de la pandémie avec en tête le Brésil, la Colombie et le Pérou.

 

Indignation parce que les mafias d’opposition qui gèrent les fonds destinés à « l'aide humanitaire » imaginent déjà l'augmentation de leur patrimoine sans que Mr. Borrell n'exige d'audits sur les fonds gérés et encore moins d'engagements de transparence pour l'avenir.

 

Indignation parce qu'une instance comme l'ACNUR se et à danser au son de ceux qui mettent en place le discours de l'urgence sanitaire comme prétexte pour intervenir et prend le parti de l'une des parties qui s'affrontent.

 

En aval, beaucoup d'ONG qui gèrent les miettes du festin se réjouissent.

 

Les migrants vénézuéliens n'ont pas besoin d'être traités comme des mendiants ni de vivre de la charité, ils méritent d'être traités comme des citoyens qui ont des droits et cela ne dépend pas de dons, cela dépend des Gouvernements et des peuples des endroits où ils vient et travaillent à présent.

 

Pendant qu'ils convoquent le Club des Donateurs, des milliers de migrants retournent dans leur patrie, beaucoup en ayant perdu leurs illusions et malades mais avec la certitude que le Venezuela ne ressemble pas au cauchemar qu'on vend comme « la solution. » Sur al frontière, le gouvernement bolivarien les attend. Les soins en seront pas parfaits mais une incarnation du pays les reçoit. Ils reviennent vivre la situation qui avait provoqué leur départ, c'est vrai mais au moins, aujourd'hui, ils savent ce qu'il y a au-dehors et peut-être savent-ils que faire pour ce pays et le faire efficacement.

 

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

 

Source en espagnol :

https://rondonjesus.blogspot.com/2020/06/indignacion.html

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/06/venezuela-indignation.html

 

https://www.alainet.org/fr/articulo/207134
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