Équateur. Mouvement de formation pour la Minga Globale

17/09/2009
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Quito, Équateur. Dès l´aube les participants se lèvent pour participer à l’activité de formation. Pain grillé et café bien chaud. Nous sommes à l’Université Andine Simón Bolívar, pour préparer la « Minga Global en défense de la Terre-Mère » qui se tiendra du 12 à au 16 octobre, dans différents points de notre planète.

L’objectif de l’atelier est multiple. Pour les mouvements paysans et indigènes de la Colombie, d´Équateur, du Chili et du Vénézuéla, il s´agit de a) l’élaboration de stratégies de diffusion, campagnes et mobilisations b) la communication à partir de la vision de genre c) la production informative pour la diffusion internationale.

Chaudement habillés nous allons à la salle de classe 7, pour une première session avec la compagne et formatrice Sally Burch, qui nous explique la dynamique de la Minga (terme indigène pour le travail collectif, communautaire) informative, comme processus de formation de réseaux d’organisations sociales qui a commencé au début des années 1990, avec la Via Campesina, les organisations de femmes entre autres, pour débattre des propositions comme l´organisation de campagnes contre la guerre, d´articulation des luttes sociales continentales, la lutte pourr les droits des peuples originaires, la lutte des femmes contre le patriarcat et les luttes contre le néo-libéralisme.

Les participant(e)s à l’atelier sont la voix des mouvements sociaux qui cherchent la résonance internationale. En outre la minga informative a créé des plates-formes et des espaces de formation par l’intermédiaire d’Internet depuis l’année 2007, , en fournissant des outils de formation en ce qui concerne “communication et genre”, réunions d’évaluation et planification par les femmes dans la construction d’alternatives.

Les participants se demandent “comment construire un contrepoids effectif au système dominant de communication à travers la Minga Informative” ? On arrive à la conclusion collective, que le moyen est la formation politique et technique en vue de démocratiser les moyens de communication et de transférer ces outils à nos mouvements, c’est-à-dire au peuple

Les groupes présents dans cet atelier font partie de réseaux de formation paysanne et indigène, qui élaborent de nouveaux modèles de communication depuis les mouvements sociaux, forment de nouveaux formateurs, multiplient l´apprentissage, effectuent des propositions de lien, d`articulation directe et d´échange de matériels.

« La formation n’est pas un besoin mais une exigence de toutes et tous » Les groupes présents dans cet atelier font partie de réseaux de formation paysanne et indigène, qui élaborent de nouveaux modèles de communication depuis les mouvements sociaux, forment de nouveaux formateurs, multiplient l´apprentissage, effectuent des propositions de lien, d`articulation directe et d´échange de matériels.

https://www.alainet.org/fr/articulo/136500
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