Le 10 décembre 2008:
Appel à l'action pour le 60ème anniversaire de la DUDH
14/11/2008
- Opinión
Nous, paysans et paysannes du monde, exigeons notre propre convention!
La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) aura 60 ans le dix décembre 2008. Comme la déclaration représente l'expression universelle des droits inhérents appartenant aux êtres humains, il est important pour les paysans de commémorer également cet événement.
Les paysans et paysannes représentent presque la moitié de la population sur terre et nous constituons la base du système alimentaire mondial. Nous travaillons dur pour remplir l'assiette des gens chaque jour – mais nous heurtons à la dure réalité des crises de l'alimentation, de l'énergie, du climat et de la finance. Ces crises amènent aussi des violations massives et systématiques des droits des paysans et des paysannes.
Les crises actuelles ont lieu parce que les vieilles méthodes de production et de consommation not eu des effets désastreux pour les populations. Dans le secteur agricole c'est arrivé avec la libéralisation du commerce, l'appui aux engrais chimiques et aux semences industrielles, la révolution verte, l'aide alimentaire ainsi que l'expansion accélérée des agro carburants. Pour les populations rurales, ces politiques se traduisent par l'expropriation et la privatisation des terres, la destruction de l'intégrité des services publics ruraux, les importations alimentaires et le manque de protection des marchés locaux. Ces politiques et ces pratiques mises en place par des gouvernements néolibéraux, par des corporations transnationale (TNCs), et par des individus ont également été nuisibles pour les paysannes qui souffrent la double marginalisation en tant que femmes et en tant que paysans
En Indonésie, le 29 janvier 2008, 35 gardes de sécurité de la Plantation Nationale PTPN IV Adolina avec l'aide de 70 officiers de police du district de Deli Serdang ont détruit 30 hectares de terres plantés de maïs et de manioc appartenant à des petits fermiers. Plusieurs d'entre eux ont été arrêtés pour essayer de défendre leurs récoltes (ils ont été actuellement relâchés). La société a nettoyé le terrain pour y planter des palmiers à huile.
Au Mexique les politiques du commerce libre ont conduit à des importations massives de maïs à bas prix des USA. Les fermiers locaux en pouvant pas soutenir la concurrence ont perdu leur source de subsistance. Les augmentations récentes des prix du maïs sur les marchés mondiaux ont augmenté le nombre des gens affamés au Mexique.
Pendant ce temps des petits fermiers sont en train de disparaître partout dans le monde. En Turquie une famille de fermier abandonne la terre toutes les 50 secondes. Il y a deux ans des fermiers dans l'impossibilité de repayer leurs crédits bancaires ont commencé à se suicider; cette situation s'est amplifiée de façon dramatique depuis lors.
Au Brésil on estime que 4.340 familles ont été expulsées de leurs terres par des compagnies privées. En 2007, 28 personnes ont été assassinées et 259 ont été victimes de menaces de mort dans des conflits pour la terre. En novembre 2007 Valmir Morta d'Oliveira, un secrétaire de Via Campesina du Brésil a été assassiné au cours d'une occupation de la terre par des gardes de sécurité employés par la Corporation Transnationale Syngenta.
Partout dans le monde les paysans doivent mettre fin à la saisie de nos terres, de notre eau et de notre territoire. Nous voulons une condamnation très claire des gouvernements, des transnationales et des individus qui sont les responsables de ces crises, condamnation également des violations des Droit Humains qu'ils ont faites au nom de la rapacité et de l'accumulation du capital.
Ça suffit! Nous devons continuer à lutter et à mieux nous organiser pour faire respecter nos droits en tant que paysans et paysannes. C'est pourquoi à l'occasion du soixantième anniversaire des Droits Universels de l'Homme nous exigeons notre propre convention. La future convention des droits des paysans intégrera las valeurs de base qui devront être respectées, protégées et remplies par les gouvernements et les institutions internationales. Parmi les droits fondamentaux figurent les droits à la vie et à des conditions de vie adéquates, droit aux ressources agricoles, droit sur les semences et sur l'agriculture, droit au capital et aux moyens de production agraire, droit d'accès à l'information et à la technologie agricoles, droit à la liberté pour établir les prix et le marché pour la production agricole, droit à la protection des valeurs de l'agriculture, droit à la diversité biologique, droit à la protection de l'environnement et le droit à la liberté d'association. Ces droits sont maintenant en voie de reconnaissance et sont présentés au système des droits humains de Nations Unies par Via Campesina et par ses alliés. Ces droits sont également essentiels afin d'assurer la souveraineté alimentaire pour tous.
Nous nous engageons à mener cette initiative au niveau national, régional et international afin d'augmenter la sensibilisation, de mobiliser le support et de construire des alliances pas seulement avec des paysans, mais avec tous les citoyens. Nous sommes convaincus que les droits des paysans sont essentiels pour le bien l'humanité sur la planète.
Nous appelons les membres de Via Campesina ainsi que leurs alliés de se mobiliser dans leur pays respectifs pour exiger l'institutionnalisation des droits des paysans et des paysannes.
Soutenez les droits des paysans! La Souveraineté alimentaire basée sut la réforme agraire maintenant!
Pour une information supplémentaire voir www.viacampesina.org
La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) aura 60 ans le dix décembre 2008. Comme la déclaration représente l'expression universelle des droits inhérents appartenant aux êtres humains, il est important pour les paysans de commémorer également cet événement.
Les paysans et paysannes représentent presque la moitié de la population sur terre et nous constituons la base du système alimentaire mondial. Nous travaillons dur pour remplir l'assiette des gens chaque jour – mais nous heurtons à la dure réalité des crises de l'alimentation, de l'énergie, du climat et de la finance. Ces crises amènent aussi des violations massives et systématiques des droits des paysans et des paysannes.
Les crises actuelles ont lieu parce que les vieilles méthodes de production et de consommation not eu des effets désastreux pour les populations. Dans le secteur agricole c'est arrivé avec la libéralisation du commerce, l'appui aux engrais chimiques et aux semences industrielles, la révolution verte, l'aide alimentaire ainsi que l'expansion accélérée des agro carburants. Pour les populations rurales, ces politiques se traduisent par l'expropriation et la privatisation des terres, la destruction de l'intégrité des services publics ruraux, les importations alimentaires et le manque de protection des marchés locaux. Ces politiques et ces pratiques mises en place par des gouvernements néolibéraux, par des corporations transnationale (TNCs), et par des individus ont également été nuisibles pour les paysannes qui souffrent la double marginalisation en tant que femmes et en tant que paysans
En Indonésie, le 29 janvier 2008, 35 gardes de sécurité de la Plantation Nationale PTPN IV Adolina avec l'aide de 70 officiers de police du district de Deli Serdang ont détruit 30 hectares de terres plantés de maïs et de manioc appartenant à des petits fermiers. Plusieurs d'entre eux ont été arrêtés pour essayer de défendre leurs récoltes (ils ont été actuellement relâchés). La société a nettoyé le terrain pour y planter des palmiers à huile.
Au Mexique les politiques du commerce libre ont conduit à des importations massives de maïs à bas prix des USA. Les fermiers locaux en pouvant pas soutenir la concurrence ont perdu leur source de subsistance. Les augmentations récentes des prix du maïs sur les marchés mondiaux ont augmenté le nombre des gens affamés au Mexique.
Pendant ce temps des petits fermiers sont en train de disparaître partout dans le monde. En Turquie une famille de fermier abandonne la terre toutes les 50 secondes. Il y a deux ans des fermiers dans l'impossibilité de repayer leurs crédits bancaires ont commencé à se suicider; cette situation s'est amplifiée de façon dramatique depuis lors.
Au Brésil on estime que 4.340 familles ont été expulsées de leurs terres par des compagnies privées. En 2007, 28 personnes ont été assassinées et 259 ont été victimes de menaces de mort dans des conflits pour la terre. En novembre 2007 Valmir Morta d'Oliveira, un secrétaire de Via Campesina du Brésil a été assassiné au cours d'une occupation de la terre par des gardes de sécurité employés par la Corporation Transnationale Syngenta.
Partout dans le monde les paysans doivent mettre fin à la saisie de nos terres, de notre eau et de notre territoire. Nous voulons une condamnation très claire des gouvernements, des transnationales et des individus qui sont les responsables de ces crises, condamnation également des violations des Droit Humains qu'ils ont faites au nom de la rapacité et de l'accumulation du capital.
Ça suffit! Nous devons continuer à lutter et à mieux nous organiser pour faire respecter nos droits en tant que paysans et paysannes. C'est pourquoi à l'occasion du soixantième anniversaire des Droits Universels de l'Homme nous exigeons notre propre convention. La future convention des droits des paysans intégrera las valeurs de base qui devront être respectées, protégées et remplies par les gouvernements et les institutions internationales. Parmi les droits fondamentaux figurent les droits à la vie et à des conditions de vie adéquates, droit aux ressources agricoles, droit sur les semences et sur l'agriculture, droit au capital et aux moyens de production agraire, droit d'accès à l'information et à la technologie agricoles, droit à la liberté pour établir les prix et le marché pour la production agricole, droit à la protection des valeurs de l'agriculture, droit à la diversité biologique, droit à la protection de l'environnement et le droit à la liberté d'association. Ces droits sont maintenant en voie de reconnaissance et sont présentés au système des droits humains de Nations Unies par Via Campesina et par ses alliés. Ces droits sont également essentiels afin d'assurer la souveraineté alimentaire pour tous.
Nous nous engageons à mener cette initiative au niveau national, régional et international afin d'augmenter la sensibilisation, de mobiliser le support et de construire des alliances pas seulement avec des paysans, mais avec tous les citoyens. Nous sommes convaincus que les droits des paysans sont essentiels pour le bien l'humanité sur la planète.
Nous appelons les membres de Via Campesina ainsi que leurs alliés de se mobiliser dans leur pays respectifs pour exiger l'institutionnalisation des droits des paysans et des paysannes.
Soutenez les droits des paysans! La Souveraineté alimentaire basée sut la réforme agraire maintenant!
Pour une information supplémentaire voir www.viacampesina.org
https://www.alainet.org/fr/articulo/130840?language=en
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