Coopération : Des mouvements sociaux saluent la position de refus haïtienne par rapport aux APE
29/09/2008
- Opinión
Des organisations sociales dans le pays saluent la décision du gouvernement haïtien de ne pas signer le document des Accords de partenariat économique (Ape) avec l’Union européenne, selon des informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
Dans une correspondance adressée au président René Garcia Préval, ces mouvements sociaux considèrent que « c’est une position de principe qui mérite d’être encouragée, en dépit du fait qu’il y a encore plus de préoccupations à soulever dans ces négociations ».
Regroupées autour de la coalition nationale « BARE APE » (Halte aux Ape), ces organisations se déclarent convaincues que le pays devrait adopter une position de refus, en raison des conséquences prévisibles d’une accélération de la libéralisation qui domine la politique gouvernementale pratiquée depuis la fin des années 1980.
Haïti a pris la décision de ne pas signer ce document le 10 septembre 2008, lors de la XIVe Réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des Etats des Caraïbes dénommé Cariforum, rassemblant les pays membres de la communauté économique des Caraïbes (Caricom) et la République Dominicaine.
Pour appuyer sa position, la délégation haïtienne s’est référée aux « préférences régionales, en particulier dans les relations avec la République Dominicaine, à la question cruciale de prioriser l’aspect Développement et aux anomalies concernant l’accès au marché en relation avec les niveaux des tarifs qui sous-tendent le processus de libéralisation ».
Tout en espérant que les autorités haïtiennes maintiennent leur position par rapport aux Ape, les organisations signataires de cette lettre sollicitent une rencontre avec le président René Préval en vue de partager leurs points de vue avec le chef de l’Etat.
« Nous croyons que le pays devrait profiter de ce momentum pour mettre en place, avec la participation de toutes les couches organisées du pays, une stratégie nationale de développement qui prendrait en compte toutes les revendications fondamentales de la population haïtienne », écrivent-elles au président de la République.
Ce plan, poursuit la correspondance, devrait également prévoir une stratégie d’ensemble pour la participation d’Haïti à toutes les négociations internationales, en fonction des objectifs fixés.
Dans une correspondance adressée au président René Garcia Préval, ces mouvements sociaux considèrent que « c’est une position de principe qui mérite d’être encouragée, en dépit du fait qu’il y a encore plus de préoccupations à soulever dans ces négociations ».
Regroupées autour de la coalition nationale « BARE APE » (Halte aux Ape), ces organisations se déclarent convaincues que le pays devrait adopter une position de refus, en raison des conséquences prévisibles d’une accélération de la libéralisation qui domine la politique gouvernementale pratiquée depuis la fin des années 1980.
Haïti a pris la décision de ne pas signer ce document le 10 septembre 2008, lors de la XIVe Réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des Etats des Caraïbes dénommé Cariforum, rassemblant les pays membres de la communauté économique des Caraïbes (Caricom) et la République Dominicaine.
Pour appuyer sa position, la délégation haïtienne s’est référée aux « préférences régionales, en particulier dans les relations avec la République Dominicaine, à la question cruciale de prioriser l’aspect Développement et aux anomalies concernant l’accès au marché en relation avec les niveaux des tarifs qui sous-tendent le processus de libéralisation ».
Tout en espérant que les autorités haïtiennes maintiennent leur position par rapport aux Ape, les organisations signataires de cette lettre sollicitent une rencontre avec le président René Préval en vue de partager leurs points de vue avec le chef de l’Etat.
« Nous croyons que le pays devrait profiter de ce momentum pour mettre en place, avec la participation de toutes les couches organisées du pays, une stratégie nationale de développement qui prendrait en compte toutes les revendications fondamentales de la population haïtienne », écrivent-elles au président de la République.
Ce plan, poursuit la correspondance, devrait également prévoir une stratégie d’ensemble pour la participation d’Haïti à toutes les négociations internationales, en fonction des objectifs fixés.
https://www.alainet.org/fr/articulo/130099
Del mismo autor
- Première grande manifestation anti-corruption en Haïti 18/10/2018
- Deux mois après les dernières émeutes, la crise socio-politique perdure 07/09/2018
- Haïti –Troubles : Calme précaire à la capitale 09/07/2018
- Jovenel Moïse appelle à l’union pour relever les défis d’Haïti 09/02/2017
- Trois journées de mobilisation annoncées contre un éventuel renouvellement de la Minustah 12/09/2016
- Les parlementaires divisés, Jocelerme Privert ferme au poste 17/06/2016
- Interdiction de départ contre deux anciens premiers ministres et 11 ex-ministres de Martelly 01/06/2016
- La formule de transition proposée par le sénat 02/02/2016
- Le président du Cep, Pierre Louis Opont, démissionne 29/01/2016
- Un gouvernement de transition pour sortir de la crise, propose le G-8 26/01/2016
Clasificado en
Clasificado en:
Libre Comercio
- José Ramón Cabañas Rodríguez 01/04/2022
- Jorge Murga Armas 31/03/2022
- Jorge Murga Armas 30/03/2022
- Lori Wallach 22/03/2022
- Néstor Araujo 22/03/2022