Une gauche pour la stabilité

30/09/2004
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Schématiquement, les gouvernements actuels « progressistes » du continent sont le fruit de deux situations différentes voire contradictoires : il y a ceux qui assument le pouvoir étatique comme une conséquence de profondes crises politiques, économiques et sociales et ceux qui le font dans un contexte de stabilité institutionnelle après une accumulation politico- électorale prolongée sur base d'alliances plus ou moins larges. Les cas de Hugo Chávez (Venezuela) et Néstor Kirchner (Argentine) appartiennent au premier cas de figure, tandis que ceux de Luiz Inácio Lula da Silva (Brésil) et de Ricardo Lagos (Chili) relèvent du second. Cependant, ces derniers ont nettement moins de marge de manœuvre que les premiers puisque la stabilité et les alliances constituent des facteurs qui, intrinsèquement, limitent tout changement. La façon d'arriver au pouvoir est ainsi un bon indicateur de comment l'on va gouverner. La cas du Frente Amplio uruguayen [large coalition rassemblant la gauche, ndlr] est, sans aucun doute, plus proche des expériences de Lula et de Lagos. Ce qui ne veut pas dire que les résultats seront similaires. L'Uruguay est le pays le plus stable du continent, son système de partis est le plus solide et, comme le rappelle un politologue, la physionomie des trois partis les plus importants était déjà dessinée au début du siècle passé. La « Suisse des Amériques » n'est pas, à la différence de ses voisins, un pays propice aux changements brusques, aux sauts dans le vide et aux ruptures dramatiques. Renforcer le système La crise financière et économique de l'hiver 2002 a été la plus dramatique de l'histoire du pays. La récession remonte à 1999 et coïncide avec le marasme argentin. Les deux économies sont enchaînées ensemble par des liens puissants de telle façon que les secousses du pays voisin traversent presque immédiatement le Río de la Plata [fleuve séparant les deux pays, ndlr]. Il est probable, en outre, que les conséquences sociales de la crise économique en Uruguay aient été plus dévastatrices qu'en Argentine. Les données récentes sur le taux de développement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en sont une bonne preuve : alors que l'Argentine , en dépit de la crise, s'est maintenue à la 34ème position, l'Uruguay, qui avait occupé la 29ème position dans la première moitié des années 90, est tombé à la 46ème position. D'autres chiffres comparatifs : à Montevideo, il y a quelques 12.000 "carritos" (les "éboueurs" du secteur informel) selon le dernier recensement municipal dans une ville de 1.300.000 habitants, et un habitant de Montevideo sur cinq vit sur des terrains illégaux. Que le lecteur fasse ses comptes pour en déduire combien de "cartoreros" [1] il devrait y avoir à Buenos Aires (12 millions d'habitants) et à combien devrait s'élever la population vivant sur des terrains illégaux pour égaler la situation de Montevideo. Il se rendra vite compte que la capitale argentine est loin du compte. Toutefois, et cela fait partie du « miracle uruguayen », la crise brutale qui s'est abattue en 2002 n'a pas fait trembler le système politique. Au contraire, tant la gauche politique (Frente Amplio) que la gauche sociale (la centrale syndicale PIT-CNT, principale force sociale organisée) ont évité la confrontation avec le gouvernement de Jorge Batlle, et lui ont assuré le pouvoir au plus fort de la crise. Voyons, de manière succincte, ce qui s'est passé au cours du premier semestre 2002, période qui montre, beaucoup plus que les déclarations et les programmes, les objectifs de la gauche uruguayenne et des secteurs sociaux qui ont encouragé son accès au pouvoir [2]. Entre janvier et juillet, l'indice risque-pays [3] est passé de 220 à 3.000 points et la "corrida financière" [4] a emporté 45% des dépôts bancaires ; le prix du dollar a doublé et l'année s'est clôturée sur une chute du produit intérieur brut (PIB) de l'ordre de 10%, arrivant à peine à la moitié de celui d'il y a trois ans. Le chômage grimpa à 20 % et le pourcentage de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté attint les 40 %. Depuis les évènements des 19 et 20 décembre 2001 en Argentine [5] , des nuages noirs ont commencé à menacer la société uruguayenne. Début janvier 2002, le gouvernement uruguayen mit en place ses premières mesures d'ajustement pour faire face aux problèmes les plus urgents. A cette occasion, le député José Bayardi, du secteur du Frente Amplio (FA), Vertiente Artiguista (VA), a tracé un panorama auquel s'est ralliée toute la gauche : « Il est clair que cette force politique n'arrivera pas au pouvoir dans un climat d'instabilité. La contradiction chaos-ordre favorise Sanguinetti », c'est-à-dire la droite [6]. En somme, cela reflète deux préoccupations : la stabilité et gagner les élections de 2004 pour entrer au gouvernement. En mars, l'indice risque-pays approchait des mille points et il y avait déjà eu des problèmes avec plusieurs banques au cours de cette quatrième année de récession. Différents secteurs du Frente Amplio commencèrent à penser au risque d'une « argentinisation » qu'ils qualifiaient de « terrible ». Les sénateurs Danilo Astori, de Asamblea Uruguay (AU), et Enrique Rubio, de la VA, coïncidèrent en pointant différents problèmes dans ce sens : la délégitimation du système politique, une possible explosion sociale et la rupture des ponts avec la droite. « Je ne souhaite pas que les partis traditionnels soient atrocement illégitimes pour les gens », affirmait Rubio, tendant ainsi la main au gouvernement et évitant la confrontation. Pour les deux, il s'agissait de protéger la crédibilité du système politique en évitant une perte de prestige importante du Partido Colorado et du Partido Nacional. En parallèle, ils ont réclamé des plans alimentaires pour les plus pauvres pour éviter le « sérieux risque » que pouvait courir la démocratie [7]. Le 16 avril, la PIT-CNT réalisa une grande manifestation aux côtés de dizaines d'organisations patronales , dont la Fédération rurale et les associations des grands producteurs de viande, de laine, de riz, de lait et une vingtaine d'associations rurales et urbaines qui ont formé la « Concertation pour la croissance » qui compta sur le soutien du Frente Amplio et de certains secteurs du Partido Nacional. Ce type de convergence était souhaitée tant par la centrale syndicale que par la gauche même si, à ce moment, Astori continuait à dire qu'isoler le gouvernement était « démocratiquement très dangereux » [8]. En mai, quand le retrait des dépôts bancaires menaçait de créer un chaos financier et économique, plusieurs dirigeants du Frente Amplio mettaient en garde contre les « commentaires » qui circulaient dans la rue concernant de possibles pillages de supermarchés. Tabaré Vázquez [9] s'est montré préoccupé par « le discrédit des citoyens vis-à-vis du système politique » et un dirigeant du Mouvement pour la participation populaire, mené par le sénateur tupamaro [10] José Mujica, signalait qu'il craignait un « vide de pouvoir » [11]. Face à l'ajustement fiscal drastique décidé par le gouvernement fin mai, la PIT-CNT convoqua une grève partielle d'une demi-journée, un "apagón" et un "caceroleo" de dix minutes qui ont été massivement suivis par la population de Montevideo. A son tour, le syndicat bancaire, le plus puissant du pays, réclama la « stabilisation du système financier » et un engagement national des partis afin de renforcer le système. Engagement et stabilisation qu'il considérait comme « une affaire d'état » [12]. Début juillet, quand la situation était dramatique, Tabaré Vázquez exprima le sentiment des dirigeants et une bonne partie des militants de gauche : « La prochaine élection va choisir entre le chaos et l'ordre. Entre le chaos des gouvernements de coalition et l'ordre d'un projet de pays avec du travail, de la justice sociale, un projet sérieux, responsable, capable d'être mener à bien ». Il ajoutait : « Nous ne misons pas sur une explosion, nous misons sur la dénonciation, l'opposition, la mobilisation ordonnée et non pas explosive. Une manifestation en bon ordre est beaucoup plus efficace qu'une explosion sociale » [13]. Ce même mois, la gauche s'est concentrée sur l'interpellation parlementaire du très discuté ministre de l'économie et la centrale syndicale convoqua une manifestation devant le parlement pour appuyer l'action des parlementaires de gauche. Redoutant un débordement des manifestants, Tabaré Vázquez annonça que « nous allons le repousser et faire tout ce qui est possible pour l'éviter ». Le 11 juillet, en plus de l'imposant service d'ordre de la centrale, le Frente Amplio désigna 50 dirigeants intermédiaires pour « éviter tout problème » [14]. Calmer les marchés Quand le gouvernement décréta quatre jours fériés dans le secteur bancaire, le 30 juillet, pour restructurer le système financier, fermer les banques et imposer un "corralito" [15] qui se maintient partiellement deux ans plus tard, la crise avait éclaté et touché le fond. Tabaré Vázquez a été encore plus clair. Le 31 juillet, quand la crispation sociale était à son comble et qu'avait eu lieu le premier pillage de supermarché, il déclarait : « Nous sommes sur la voie du Titanic, tous les Uruguayens doivent ramer ensemble pour sortir le plus vite possible de cette situation dramatique ». Il appela à l'union de tous les partis, de tous les secteurs sociaux et des affaires et demanda de « ne pas faire du bois de chauffage de l'arbre abattu » faisant référence au gouvernement de Jorge Batlle et aux partis traditionnels. Pour sa part, Danilo Astori appelait à « s'engager » pour la conduite économique du pays et appela également à « l'union nationale » [16]. Le 3 août, quand une dizaine de pillages de supermarchés avaient eu lieu, que la police avait arrêté des dizaines de personnes et que les quartiers les plus pauvres étaient sous haute surveillance terrestre et aérienne, le Bureau politique du Frente Amplio émit un communiqué dans lequel il exprimait « son rejet des manifestations violentes, délinquantes et de celles émanant de tous les milieux cherchant à provoquer une répression ». Par moment, il y eu des tensions entre différents secteurs de la gauche, en particulier entre les partisans de Astori et les autres groupes. Les différences s'aggravèrent encore quand le parlement vota la loi d'association de la compagnie pétrolière publique (ANCAP) avec des capitaux privés [17], rédigée et appuyée par Astori contre l'immense majorité de la gauche et du mouvement social qui rassemblèrent les signatures nécessaires pour la soumettre à un referendum. Au cours de la campagne menée lors des élections internes du 27 juin passé, Tabaré Vázquez proposa le président de la Banque interaméricaine de développement (BID), Enrique Iglesias, comme ministre de l'économie d'un gouvernement de gauche. Après les élections internes, les principaux dirigeants de gauche entamèrent un périple, qui les mena entre autres destinations à Washington, où ils se sont entretenus avec les plus hautes autorités du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale dans le but de calmer les marchés et d'éviter des secousses similaires à celles qu'affronta le Brésil au cours de la campagne électorale qui mena Lula à la présidence. Vázquez proposa le ministère de l'économie à Iglesias. Celui-ci refusa mais se montra disposé à appuyer la gestion gouvernementale de la gauche. « Je les appuierai à 101 % », affirma le président de la BID. A Washington, Vázquez annonça que son ministre de l'économie serait Astori, avec lequel apparemment il avait oublié ses vieux différends. L'annonce fut accueillie avec satisfaction par les organismes financiers qui se montrèrent réceptifs à l'idée de restructurer la dette extérieure du pays qui atteignait les 110 % du PIB. A son retour à Montevideo, Astori démontra sa gratitude envers Iglesias : « Il est mon maître. J'ai fait sa connaissance il y a 45 ans. A 19 ans j'étais son élève et une amitié très ancienne et très riche nous unit ». Il prit la défense du FMI parce que « il n'impose pas de recettes et analyse les résultats attendus et leur concordance avec le programme proposé ». Il souligna par ailleurs les préoccupations tant de la Banque mondiale que de la BID pour les « thèmes sociaux ». Sur sa future gestion de l'économie, il a été très clair : « Pour les problèmes fondamentaux du pays, les marges sont étroites et il arrive rarement qu'il y ait plus d'une solution » [18]. Il prit également la défense du principe de d'association entre entreprises publiques et capitaux privés que la gauche et le mouvement social rejetaient jusque-là, et assura que si une nouvelle crise bancaire similaire à celle de 2002 se produisait, il agirait tout comme l'avait fait le gouvernement de Jorge Batlle. Gauche et stabilité Un numéro spécial de l'hebdomadaire Brecha consacré au « droit à la protestation », remis en cause en Uruguay selon cette publication, a abordé différents aspects du débat. Le sénateur socialiste Reinaldo Gargano, souligna qu'« au sein du mouvement politique et populaire uruguayen, le poids du nombre de personnes est traditionnel au contraire de l'agitation ». Pour sa part, le sénateur Alberto Couriel affirma que « si le Frente Amplio restait calme, il gagnerait les prochaines élections de 2004, parce que le président Batlle avait fait suffisamment d'erreurs ». Dans la même revue, le sénateur Mujica a défendu la présence des secteurs les plus radicaux au sein du Frente Amplio, « pour mieux les contrôler ». Et de se demander : « Que veulent-ils ? Que nous les laissions seuls ? » [19]. Le politologue Alvaro Rico analyse pour sa part que dans l'Uruguay de l'après-dictature, on a imposé une « conception élitiste de la démocratie » sur base de quatre règles institutionnelles : « 1) les élections comme loi de base du système, 2) les majorités électorales comme centre de la légitimation des décisions des gouvernants, 3) les partis en tant que canaux exclusifs de participation, 4) les politiciens professionnels monopolisant l'activité politique » [20]. Suivant cette analyse, la journaliste Ivonne Trías soulignait que « toutes les formes d'expression du malaise social sauf celles émanant des parlementaires sont considérées comme illégitimes ou, à tout le moins, dangereuses. Le statut définissant cette illégitimité est le fantôme de l'éternel retour des années soixante ». Dans cette appréciation, elle inclut autant la droite que l'immense majorité de la gauche. En Uruguay, il existe une relation très particulière entre la gauche et la stabilité. Bien que le Frente Amplio soit le fruit des conflits sociaux intenses de la fin des années soixante qui ont permis à la gauche de tripler ses voix une fois qu'elle s'est unie, la récente croissance de la coalition de gauche est la conséquence de la stabilité et elle est appelée à la renforcer. Loin d'être un facteur déstabilisateur, elle s'est transformée en un facteur de stabilité du système politique et par conséquent de la stabilité économique et sociale. Aux moments culminants de la crise de 2002, ceux qui appelaient à renverser le gouvernement de Batlle, n'ont pas eu le moindre écho social. La culture politique traditionnelle est en train de s'affaiblir mais l'Uruguay est un pays dont les institutions sont encore solides. Les classes inférieures n'ont jamais pris part à des insurrections et n'ont pas plus été capables de déborder, même pendant de brèves périodes, ni les classes dominantes, ni les appareils répressifs, ni les partis, ni les organisations sociales instituées. Tant la gauche que le mouvement syndical ont adopté au fil du temps les principales caractéristiques de la culture politique uruguayenne : la pluralité des intermédiaires, l'articulation entre le politico-étatique et le socio-syndical, l'institutionnalisation des conflits et la recherche de consensus. La gauche entrera au gouvernement, en grande partie parce que, au cours de la crise de 2002, elle s'est comportée comme une force capable de limiter la crise et non pas de l'aggraver ; parce qu'elle a été capable de renforcer le système de partis et parce qu'elle a su prévoir et contribuer au contrôle des explosions sociales potentielles. Pour cela, elle a tissé des alliances politiques et sociales larges et, comme elle le fait depuis des décennies, elle a cherché à associer l'action politique et sociale. Et tout cela avec l'aval de l'immense majorité de la moitié des Uruguayens qui voteront à gauche en octobre. Pour l'heure, les possibilités de modifier la culture politique qui alimente la « démocratie élitiste » sont ténues. Cela pourrait uniquement arriver au cours d'une période prolongée d'instabilité. Mais, comme nous l'avons vu, les forces souterraines qui travaillent à maintenir la stabilité sont puissantes. Non seulement à cause des raisons culturelles, politiques et sociales qui font la société uruguayenne mais aussi grâce à la démographie : un pays peu peuplé, vieillissant, dans lequel l'émigration (20 % des Uruguayens ont quitté le pays au cours des 40 dernières années) fait s'évaporer les secteurs les plus dynamiques, novateurs et perturbateurs. Le pays a certainement changé, et même beaucoup changé, au cours des dernières décennies : féminisation et infantilisation de la pauvreté, crise de la famille nucléaire, faiblesse du système éducatif et sanitaire et inégalités croissantes. Mais les perdants ne se sont pas encore convertis en sujets. Les vieux et les nouveaux pauvres, les exclus - y compris les exclus de la possibilité de s'organiser- peuvent décider d'emprunter d'autres voies. Mais ce sera une autre histoire, qui commencera paradoxalement peut-être à s'écrire sous un gouvernement de gauche. NOTES: [1] Voir : "A Buenos-Aires, les « cartoneros » dérangent"- >article.php3 ?id_article=579], Le Courrier, 7 août 2003. [2] le candidat du Frente Amplio est largement donné vainqueur à la prochaine élection présidentielle d'octobre 2004, ndlr [3] L'indice « risque pays' mesure la capacité financière d'un pays de payer sa dette extérieure. Quand des emprunts sont accordés, les créanciers tiennent compte de la situation économique du débiteur pour fixer le taux d'intérêt. Un éventuel risque pour le débiteur de ne pas pouvoir honorer ses remboursements entraîne une hausse des taux d'intérêt pratiqués à son encontre. De la sorte, le créancier perçoit des intérêts plus élevés, censés le dédommager du risque pris en accordant ce prêt. Aussi, le coût est-il bien supérieur pour le débiteur, ce qui accentue la pression financière sur lui. Par exemple, en 2002, l'Argentine doit faire face à des primes de risque supérieures à 4.000 points de base, ce qui signifie que si le taux d'intérêt du marché était de 5 %, l'Argentine devait emprunter à un taux de 45 %. Cela lui interdit de facto l'accès au crédit, l'enfonçant davantage dans la crise. Pour le Brésil en août 2002, cette prime de risque était d'environ 2.500 points. Source : E. Toussaint, D. Millet, 50 questions 5O réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale, Editions Syllepse/ CADTM 2003. (ndlr) [4] Des milliers de perosnnes ont retiré leur argent des banques. (ndlr) [5] Voir : dossier sur l'"Argentinazo" sur RISAL. [6] Hebdomadaire Búsqueda, 10 janvier 2002. [7] Búsqueda, 21 mars 2004. [8] Búsqueda, 11 avril et 2 mai 2002. [9] Leader du Frente Amplio et candidat à la prochaine élection présidnetielle d'octobre 2004, ndlr [10] Le Movimiento de Liberacion Nacional Tupamaro - M.L.N.T. est, à la base, une organisation de guérilla socialiste fondée en 1962. (N.d.T.) [11] Búsqueda, 9 mai 2002. [12] Búsqueda, 23 mai 2002. [13] Búsqueda, 4 juillet 2002. [14] Búsqueda, 11 juillet 2002. [15] Appelation donnée par les Argentins au gel des comptes bancaires décidé par les banques avec l'aval du gouvernement De La Rua, en 2001, pour retarder le moment de la banqueroute financière. (ndlr) [16] Búsqueda, 1 août 2002. [17] "La loi 17.448 avait été approuvée par le Congrès (...) grâce au vote des députés des partis traditionnels Colorado, au gouvernement, et Blanco. Elle proposait comme première étape - préalable à la privatisation totale - l'association pour 30 ans de l'ANCAP avec l'une des compagnies pétrolières dominantes du marché mondial, et elle confiait le management à celle qui serait choisie. Source : "Les Uruguayens rejettent la privatisation de leur entreprise pétrolière" par Andrés Gaudin, Noticias Aliadas, janvier 2004. [18] Búsqueda, 22 juillet 2004. [19] Hebdomadaire Brecha, 5 juillet 2002. [20] Idem. Traduction : Anne Vereecken, pour RISAL (http://risal.collectifs.net).
https://www.alainet.org/fr/active/7024
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