Martelly tient le duo parfait avec Conille
05/10/2011
- Opinión
Le président de la République, Michel Martelly, proclame former un « duo gagnant » avec son nouveau premier ministre, Garry Conille, lors d’une conférence conjointe des deux hommes ce 6 octobre.
« Je crois que le pays va gagner avec nous deux…un duo, une paire de dés gagnants. L’unique souci de ce duo, cette paire de dés, c’est une Haïti meilleure pour le peuple haïtien », fait savoir Michel Martelly, affirmant avoir confiance dans les compétences de Garry Conille.
Après le vote favorable des deux chambres du Parlement haïtien, Conille doit à présent préparer sa déclaration de politique générale et mettre en place son équipe. Selon le chef de l’Etat, celui-ci est en train de mettre sur pied un gouvernement « inclusif ».
De son côté le premier ministre rappelle que durant les dernières semaines, il a multiplié les rencontres, et « écouté tout le monde », ce qui sera pris en compte dans l’élaboration de sa politique. Garry Conille se dit prêt à commencer à travailler et augure une « collaboration franche » avec l’ancien chanteur devenu 56e président d’Haïti.
En outre, Garry Conille dément les allégations suivant lesquelles il serait de nationalité canadienne, ce qui a soulevé les soupçons de plusieurs parlementaires.
Ancien collaborateur de l’ex-président américain William Clinton, il a été également présenté par certains secteurs comme un choix imposé de la communauté international.
« Je ne me vois pas comme un agent d’une quelconque entité étrangère, mais au contraire comme un fils d’Haïti, à qui Haiti a donné l’opportunité de développer une meilleure compréhension pour rendre l’assistance internationale utile au pays », déclare Conille en anglais en réponse à une question.
De son côté, Michel Martelly souligne : « Je suis le président d’Haïti, j’ai choisi monsieur Garry Conille ! Je suis ouvert aux suggestions, mais c’était ma responsabilité de choisir et je l’ai choisi ».
A certain moment du processus politique en cours, des informations faisaient état d’un possible malaise entre Martelly et Conille, compte tenu que ce dernier ne serait pas un choix présidentiel direct.
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