Une délégation haïtienne à la 3e Marche Mondiale des Femmes
12/10/2010
- Opinión
Une délégation de femmes haïtiennes participe à la clôture de la 3e Action Internationale de la Marche Mondiale des Femmes (MMF), qui a débuté ce mercredi 13 octobre à Bukavu en République Démocratique du Congo.
3000 personnes ont pris part à la cérémonie d'ouverture de l'événement qui doit prendre fin le 17 octobre 2010.
La délégation haïtienne est composée de Marie Frantz Joachim, représentante de MMF pour la Caraïbe, Carole Jacob, de la Solidarité des femmes haïtiennes (SOFA), et Marie Ange Noel, de Fanm Deside Jacmel.
La Marche Mondiale des Femmes est un processus d'actions lancé par la Fédération des femmes du Québec dans l'idée de mettre un terme aux causes de la pauvreté et de la violence contre les femmes.
La première action de la MMF remonte à l'année 2000 et a permis l'adoption de la résolution 1325 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cette résolution reconnait les impacts de la guerre sur les femmes et la nécessité de les inclure dans les processus de paix.
La 3e Action Internationale de la MMF s'est ouverte le 8 mars 2010 date de la journée internationale des femmes et s'est déroulée à travers divers événements dans plus de 50 pays et régions, sous le slogan « Tant que les femmes ne seront pas libres, nous marcherons ! ».
L'Action de la MMF 2010 s'articule autour de la paix et la démilitarisation, le bien commun et les services publics, la violence contre les femmes et l'autonomie économique de ces dernières.
Des panels seront consacrés à ces champs une marche des femmes pour la paix doit avoir lieu à Bukavu le 17 octobre.
Par ailleurs en préparation à la clôture de la 3e Action de la MMF, des organisations de femmes issues des 10 départements géographiques d'Haïti ont tenu le 30 septembre dernier, à Port-au-Prince, un atelier autour des champs priorisés.
Cet atelier a été l'occasion de la formulation de différentes revendications dont la dépolitisation du travail, la dépénalisation de l'avortement, le désarmement des gangs et le départ de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
https://www.alainet.org/fr/active/41698
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