Prochaine évaluation des structures régionales du conseil électoral en attendant une sortie de l’impasse

18/08/2013
  • Español
  • English
  • Français
  • Deutsch
  • Português
  • Opinión
-A +A

 

Dans une semaine le Collège transitoire du conseil électoral permanent (Ctcep) enverra des équipes dans les zones reculées pour une évaluation des Bureaux électoraux départementaux (Bed) et des Bureaux électoraux communaux (Bec) pour l’évaluation de ces espaces, annonce l’institution.
 
« La semaine prochaine (du 11 au 17 août) nous serons en déplacement dans les villes de provinces pour évaluer les Bed et les Bec », a fait savoir à AlterPresse MeNéhémy Joseph, membre du Collège.
 
Cette initiative est prise en attendant l’achèvement du processus de création de la loi, qui devra réglementer l’organisation des prochaines élections sénatoriales, communales et locales.
 
Le projet de loi électoral préparé par le Collège a été transmis à l’exécutif le 1e juillet 2013. Le cabinet présidentiel y a effectué des modifications.
 
Le document final avec les modifications de la commission présidentielle doit être adopté en conseil des ministres ce mercredi 07 août avant d’être envoyé au parlement haïtien pour être débattu et ratifié.
 
Les élections d’ici la fin de 2013 « oui » mais comment ?
 
Le président de la République, Michel Joseph Martelly, a finalement promis, le 6 aout, que les élections se dérouleront avant la fin de l’année en cours.
 
Cette promesse a été faite lors d’une rencontre avec le groupe de députés baptisé, Parlementaires pour la stabilité et le progrès (Psp), ainsi que durant une conversation avec le sénateur étasunien William Nelson (Bill), en visite en Haiti.
 
Le sénateur Nelson n’a pas mâché ses mots, laissant entendre que les élections devront se tenir d’ici la fin de l’année, car « le pays ne pourra pas passer une seconde sans Parlement ».
 
Message de Washington recu à Port-au-Prince ? Auparavant, Martelly ne semblait aucunement se préoccuper de la tenue des élections avant la fin de l’année alors que divers secteurs politiques ne cessaient de tirer la sonnette d’alarme face à l’apparente nonchalance de la présidence.
 
Freud Jean, ancien conseiller électoral, avait estimé au cours d’une interview accordée à AlterPresse que la loi ne sera pas prête avant la fin du mois d’août.
 
« Tant que la loi ne sera pas disponible, on sera dans l’impossibilité de donner une date pour l’organisation des élections (…) On doit suivre la loi, attendre qu’elle soit votée par les deux chambres et promulguée par l’exécutif », a déclaré Néhémy Joseph à AlterPresse.
 
Des partis politiques comme la Confédération unité démocratique (Kid), contacté par AlterPresse, insistent sur la nécessité d’ organiser « les élections dans de bonnes conditions ».
 
Lors d’une conférence de presse le 6 aout, la Kid a lancé une mise en garde au pouvoir face à l’éventualité de l’organisation d’élections « déloyales ».
 
La Kid craint que « des privilèges d’État : argent, véhicules et des médias d’état » soient utilisés pour « escamoter des espaces de pouvoir » afin de remporter les prochains scrutins au détriment des partis de l’opposition.
 
 
 
https://www.alainet.org/es/node/78528
Suscribirse a America Latina en Movimiento - RSS